Sous le patronage du ministère de la Culture et de la Communication.
L’exposition
Dans le cadre prestigieux de la Maison Forte de VOURLES, cette exposition rassembla environ 150 œuvres du 27 février au 15 mars 2009.
Peintures, aquarelles, dessins, gravures, sculptures, photographies, provenant de galeries et de collections privées et représentant les divers aspects de l’œuvre étaient présentées .
A l'occasion du quarantième anniversaire de sa disparition, la Commission culturelle de VOURLES a pris l’initiative de rendre hommage à cet homme attachant et à une œuvre qui marque l’art du XXe siècle :
Cette exposition était accompagnée de l’édition d’un livre-catalogue ; une biographie illustrée par cent soixante dix illustrations dont la plupart des œuvres exposées. La préface est de Madame Christine Albanel, Ministre de la Culture et de la Communication.
Le choix d’un livre à la fois biographie et catalogue d’exposition se justifie par le fait qu’il n’existe à ce jour aucune étude publiée sur la carrière et l’œuvre de cet artiste qui a marqué la peinture du XXe siècle.
L’auteur de ce travail, ayant l’accès aux archives de l’artiste, présente une étude inédite qui amplifie l’intérêt et l’importance de cette exposition de prestige qu’il accompagne.
Le livre-catalogue
Disponible en mairie au prix de 35 € ou par correspondance 43 euros (dont 8 € de frais d’envoi compris )
Règlement par chèque bancaire à l’ordre de : Régie de recettes.
Mairie de Vourles, service culturel, 26 Rue de Bertrange 69390 Vourles
Caractéristiques de l’ouvrage
Environ 240 pages d’après les archives du peintre (coll. part.)
170 images (tif)
20 diapos (illustrations coll. Part.)
Sommaire
Préface de Madame la Ministre de la Culture et de la Communication
- Naissance d’une vocation dans le berceau de l’impressionnisme
- Entre architecture et minéral
- Du Montparnasse à la Montagne Sainte-Geneviève
- L’Italie et Venise
- Les grandes expositions des années vingt
- WAROQUIER, président de la jeune peinture française,
- Autres expositions…
- Les années trente ou la remise en question
- L’Expressionnisme ou l’expression du visage humain,
- Vers de nouveaux horizons
- Un goût prononcé pour le mythe
- Retour dans les expositions
- D’autres moyens d’expressions
- La gravure
- La sculpture
- La photographie
- Ecriture et poésie
- Les années de guerre
- L’après guerre
- L’Apocalypse
- Le temps de la vieillesse
- Un solitaire ami des plus grands esprits de son temps
- Peintres amis ou admirés
- Le retrait, ou la solitude des dernières années
- Expositions
- Musées/ France, étranger
- Décoration murale
- Principaux livres illustrés par Waroquier
- Bibliographie
L'artiste
Henri de Waroqier est né le 8 janvier 1881 à Paris et décédé le 31 décembre 1970 à Paris.
Bibliographie
Dès son enfance, Henry de WAROQUIER fréquente les galeries VOLLARD, DURAND-RUEL et BING - voisines du domicile de ses parents - où il peut s’imprégner des œuvres encore discutées des impressionnistes et découvrir l’art extrême-oriental.
A l’école des Arts décoratifs, il suit des études d’architecture avec Charles GENUYS et reçoit l’enseignement déterminant de Louis MENARD, helléniste et féru de mythologie.
Il commence à peindre sous la double influence des impressionnistes et de l’Orient.
De 1900 à 1910 il peint surtout la Bretagne : l’ile aux Moines, Belle-Ile-en-Mer, synthétisant la forme dans un dessin en arabesque cernée, proche du cloisonnisme des Nabis et du dessin elliptique des Orientaux.
Puis WAROQUIER s’installe à Montparnasse et rejoint « l’Ecole de Paris ». Il se lie d’amitié avec MODIGLIANI - qui dessine trois portraits de WAROQUIER - et PICASSO avec lequel il expose régulièrement, et partage un certain goût pour le cubisme.
En 1912, il découvre l’Italie et surtout les peintres de la Pré-Renaissance. Leurs fresques déterminent, chez WAROQUIER, l’apparition d’une nouvelle manière qu’il nomme « période blanche ».
En 1917, il s’éloigne de « sa » période blanche pour peindre dans une gamme de couleur très sombre, en général des paysages imaginaires inspirés par l’Espagne.
Puis il délaisse ces paysages d’imagination pour un travail d’après nature, à l’occasion de voyages : Entrevaux, l’Italie et Venise ; en Espagne : à Estella en Navarre (1921).
Il aborde parfois la Nature Morte, puis, surtout, ce qui lui tient le plus à cœur : la figure humaine, qui prend bientôt le pas sur tout autre forme d’expression.
Les années trente marquent un tournant, en possession de son langage dans son entier, son œuvre présente une grande continuité. Sentant venir la monté des périls, son œuvre prend l’expression du tragique, soit par des éclairages dramatiques frappant les paysages déjà exaltés par le dessin, soit directement par la figuration de visages expressionnistes : La Tragédie, décoration qu’il peint pour le Palais de Chaillot en 1937, et l’Espagne qu’il expose au Salon des Tuileries en 1938, sont des exemples caractéristiques de cette époque.
Après la guerre, Paul CLAUDEL dira que WAROQUIER est le prophète de son temps.
A la même époque, il sculpte des têtes, des animaux étranges, et réalise des sculptures éphémères qu’il photographie puis détruit, la photographie devenant œuvre à part entière.
Dans les années cinquante,
- Le Musée d’Art Moderne de Paris présente ses sculptures ;
- La Bibliothèque Nationale, l’ensemble de son œuvre gravée ;
- Le Musée des Arts Décoratifs et l’Institut français de Berlin organisent aussi des expositions rétrospectives de son œuvre.
WAROQUIER : dessinateur, peintre, graveur, sculpteur, photographe… est aussi écrivain et poète.
Ses amis sont : le philosophe Alain, Paul CLAUDEL, Georges DUHAMEL, et bien d’autres.
Le dernier projet de WAROQUIER est pour Lyon où il a des amis et surtout de nombreux amateurs. Une exposition est programmée au Musée des Beaux-arts et à la Galerie Verrière.
Conscient de son état de santé, depuis longtemps précaire, il a la lucidité d’y renoncer avant de mourir quelques jours plus tard.
Les dernières expositions organisées après la mort de l’artiste :
Hommage à Henry de WAROQUIER – Salon d’Automne au Grand Palais à Paris en 1970 et Exposition Henry de WAROQUIER : Musée des Années Trente à Boulogne-Billancourt 2001/2002.
Regards sur l’œuvre
- Période impressionniste (1900/1910)
- Période Cubisante (1910/1916)
- Période Blanche (1912/1920)
- Paysage imaginaire : L’Espagne (1917)
- L’Italie – Venise (1920/1930)
- « Le visage et promenades le long des corps » (1920/1930)
- Rencontre avec l’Orient et les mythes : Léda, etc. (1930…)
- La Tragédie (pour le palais de Chaillot)
- Espagne (en hommage au pays déchiré par la guerre) 1937
- Fixé sous verres (illustration pour l’Apocalypse)